Paris-Kaboul : la France se lance dans une vague de renvois forcés
La France expulse désormais par avion directement de Paris à Kaboul. Une situation qui n’avait plus eu lieu depuis 2009, sous le quinquennat Sarkozy. Les associations s’inquiètent de cette première série d’expulsions, qui commence demain.

© MOHAMMAD JAWAD / DPA
Six hommes afghans détenus au centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) sont sous le coup de procédures de renvois forcés. Pour la première fois depuis 2009 et les charters de l’ère Sarkozy, la France expulsera ces hommes directement de Paris à Kaboul. La vague d’expulsion commence demain, et s’étend, d’après les informations dont disposent pour le moment les associations, jusqu’au 24 juin. Des vols individuels, pris en charge par la compagnie Turkish Airlines, depuis l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
La situation de l’Afghanistan, soumis à des attentats quotidiens, en font tout sauf un « pays sûr ». Sa capitale est plus que jamais sous tension, une semaine après l’attentat dans le quartier diplomatique de Kaboul dont le bilan s’élève à 150 morts. Au lendemain de cette attaque extrêmement meurtrière, l’Allemagne avait décidé de stopper les renvois forcés qu’elle s’apprêtait à effectuer. Avant de reprendre dans les jours qui ont suivi. Pour ces déboutés du droit d’asile en Europe,
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