Macron ferme la porte à la plupart des revendications des nationalistes corses
Très attendue après la nette victoire nationaliste aux élections territoriales de décembre dernier, l’allocution présidentielle à Bastia s’est retranchée sur les principes traditionnels de la République jacobine. En dépit de quelques ouvertures mineures.

L’après-midi bastiais du président de la République, mercredi, avait commencé par un signe de défiance entre nationalistes et autorités de la République. Après la rencontre de deux heures, mardi soir, entre Emmanuel Macron et les deux présidents de la nouvelle Collectivité territoriale unique (CTU), l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, et Gilles Simeoni, en charge de l’exécutif de la Collectivité, les élus nationalistes ont tout bonnement boycotté le déjeuner avec le président de la République à Bastia. L’atmosphère ne s’est pas réchauffée après le discours d’Emmanuel Macron sur l’avenir de la Corse, sensé répondre aux principales revendications des nationalistes, vainqueurs des élections territoriales de décembre.
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Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont en effet refusé de répondre aux journalistes à l’issue de l’allocution présidentielle, avant de se réunir entre « natios » élus. Quelques chroniqueurs présents dans la salle