L’héroïne, un mal social et sécuritaire

Trois sociologues étudient pour la première fois cette « catastrophe invisible » qui, en France, frappa durement les quartiers populaires.

Olivier Doubre  • 21 mars 2018 abonné·es
L’héroïne, un mal social et sécuritaire
© Castello-Ferbos/Godong/Photononstop/AFP

Les cinéphiles se souviennent du film états-unien French Connection (1971), de William Friedkin, qui commence à Marseille, avec l’assassinat d’un policier français. Le film traite du fameux trafic d’héroïne entre le sud de la France et New York, la mafia marseillaise abreuvant de « came » en provenance de Turquie et d’Extrême-Orient tous les États-Unis, après l’avoir raffinée dans des laboratoires clandestins de la Côte d’Azur. Une scène montre un chimiste new-yorkais, un brin hippie, testant le

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Idées
Temps de lecture : 3 minutes