La France solidaire réunie aux États-généraux des migrations
Près de 500 personnes militant en faveur des migrants se sont réunies samedi 26 mai à Montreuil.

Devant la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le rassemblement se préparait à partir rejoindre la Marée populaire, ce 26 mai. À l’intérieur, près de 500 personnes étaient réunies pour la première session des États-généraux des migrations.
Fier témoin de l’énorme travail réalisé pour accueillir, héberger, accompagner les migrants, depuis la plus petite association de terrain jusqu’aux bureaux des organisations comme le CCFD, la Cimade, le Gisti, Emmaüs International, la Ligue des droits de l’homme…
« La France solidaire existe et elle mobilise des milliers de personnes », a clamé un participant pour contrer « tout ce que la loi [asile et immigration] rend triste et salit ». « Il y a vraiment de tout : des jeunes des vieux, des bobos, des hippies, des anars et des curés, des élus de droite et de gauche… », a souligné Stéphanie Besson, de Tous migrants (Hautes-Alpes).
« J’ai même vu des gens du FN ! », a renchéri Noëlle Casanova, d’Urgence Welcome (Haut-Rhin). « Il n’y avait pas eu un tel rassemblement depuis l’opération “Des ponts, pas des murs” en 2008 », a assuré Geneviève Jacques, présidente de la Cimade.
Preuve qu’une force est en train de se densifier du côté de la société civile au-delà de la seule prise de conscience, manifeste à l’appui (à lire ci-dessous). Mais au-delà du politique aussi : l’idée étant de construire une alternative à la politique menée par l’État français et les États européens. Marre du mépris des dirigeants. Urgence de trouver des solutions quand des migrants meurent en mer ou en montagne. Le tout en équilibre sur la crête du délit de solidarité.
Cliquez sur le bouton pour charger le contenu de issuu.com.
À lire aussi >> Le blog Marche des migrants : carnet de route
Envie de soutenir le journal autrement qu’en vous abonnant ? Faites un don et déduisez-le de vos impôts ! Même quelques euros font la différence. Chaque soutien à la presse indépendante a du sens.
Faire Un DonPour aller plus loin…

Violences sexistes et sexuelles : « À droite, les femmes choisissent davantage de se taire »

Violences sexuelles au PCF : une parole qui n’en finit pas de se libérer

Comment les partis politiques traitent les violences sexistes et sexuelles
