Le mythe de l’entreprise
Plus d’un tiers de la richesse produite en France (son PIB) l’est par le secteur non-marchand.
dans l’hebdo N° 1509 Acheter ce numéro
Dans ma précédente chronique (Politis n° 1498), je rappelais que la théorie économique standard défend la concurrence car, grâce à celle-ci, les profits des entreprises tendraient vers zéro. Cette propriété permet souvent de justifier la supériorité du privé (des entreprises) sur le public, car il serait plus apte à produire. En réalité, l’opposition privé/public est assez inopérante, et il vaut mieux lui opposer la distinction marchand/non-marchand. Ce n’est pas la forme juridique qui importe, mais l’organisation et l’objectif de l’entreprise. Nous pouvons avoir des entreprises qui, au lieu de chercher le profit maximum, partagent leurs bénéfices avec leurs salariés. À
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