« BlacKkKlansman », de Spike Lee : Blancs, moches et méchants

Spike Lee joue sur l’inversion du regard en infiltrant un flic noir débutant dans une cellule du Ku Klux Klan. Une farce chargée de sens.

Ingrid Merckx  • 25 juillet 2018 abonné·es
« BlacKkKlansman », de Spike Lee : Blancs, moches et méchants
© photo : Universal Pictures International France

Difficile de savoir quel est le plus grand ressort comique du film : la doublure blanche d’un flic noir qui s’entraîne à « parler comme un Noir » avec un Noir qui « parle tous les niveaux d’anglais » comme un Blanc WASP ; le flic noir lui-même, qui devient le confident téléphonique du nabot qui pilote le Ku Klux Klan à l’échelle nationale (David Duke de son vrai nom) en lui faisant dire des insanités racistes comme s’il le piégeait pour la caméra (cachée) ; ou la mise en scène d’un affrontement entre des Blancs bêtes, moches et méchants et des Noirs surdiplômés, beaux, riches

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Cinéma
Temps de lecture : 3 minutes