« BlacKkKlansman », de Spike Lee : Blancs, moches et méchants
Spike Lee joue sur l’inversion du regard en infiltrant un flic noir débutant dans une cellule du Ku Klux Klan. Une farce chargée de sens.
dans l’hebdo N° 1513-1515 Acheter ce numéro

Difficile de savoir quel est le plus grand ressort comique du film : la doublure blanche d’un flic noir qui s’entraîne à « parler comme un Noir » avec un Noir qui « parle tous les niveaux d’anglais » comme un Blanc WASP ; le flic noir lui-même, qui devient le confident téléphonique du nabot qui pilote le Ku Klux Klan à l’échelle nationale (David Duke de son vrai nom) en lui faisant dire des insanités racistes comme s’il le piégeait pour la caméra (cachée) ; ou la mise en scène d’un affrontement entre des Blancs bêtes, moches et méchants et des Noirs surdiplômés, beaux, riches
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