Eschyle au Levant

Dans _Oreste à Mossoul_, Milo Rau s’empare de la tragédie antique pour questionner les réalités irakienne et belge contemporaines.

Anaïs Heluin  • 11 septembre 2019 abonné·es
Eschyle au Levant
© crédit photo : Fred Debrock

Un an et demi après la publication de son très radical Manifeste de Gand et son arrivée à la tête du NTGent en mai 2018, on peut dire que Milo Rau est de ceux qui tiennent leurs promesses. Même les plus audacieuses. Oreste à Mossoul, présenté dans son lieu en avril dernier, en est une preuve supplémentaire.

Après Lam Gods, très belle reconstitution théâtrale du fameux retable L’Agneau mystique des frères Van Eyck, créée pour l’ouverture de sa première saison, le metteur en scène a quitté la Belgique pour l’Irak. Ce qu’il avait déjà fait pour Empire, dernier volet d’une trilogie européenne où il mêlait la biographie des acteurs de sa compagnie, International Institute of Political Murder, aux tragédies grecques. Il

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes