« Revoir Paris » d’Alice Winocour : une mémoire trouée
Alice Winocour signe une œuvre intelligente et subtile sur les traumatismes post-attentats.
dans l’hebdo N° 1722 Acheter ce numéro

Revoir Paris. Un titre à entendre dans toute sa plénitude sémantique. Revoir Paris, non seulement comme on y retourne après une plus ou moins longue absence, mais aussi comme on le redécouvre, comme on ne l’a jamais vu. Alice Winocour a pertinemment choisi ce titre pour son quatrième long-métrage, qui raconte le retour à la vie « normale » d’une femme survivante d’un attentat.
Les actes terroristes survenus en France au milieu des années 2010 entrent peu à peu dans les fictions. On se souvient du personnage incarné par Reda Kateb dans la première saison d’En thérapie ; ou d’Amanda, le film de Mikhaël Hers, dans lequel une petite fille devait continuer à vivre après la disparition de sa mère. L’approche d’Alice Winocour est aussi très personnelle : son propre frère se trouvait au Bataclan le 13 novembre 2015.
Au début de Revoir Paris, on découvre Mia (Virginie Efira, qui porte une émotion subtile de bout en bout), sans enfant, traductrice du russe, vivant à Paris
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