GUD, le retour d’une légende brune
Longtemps en sommeil, le Groupe union défense (GUD) a fait un retour symbolique la semaine dernière. Le réveil de l’organisation néofasciste arrive en pleine période de tentatives d’union à l’extrême droite radicale.
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© Montage : Maxime Sirvins.
Deux photos et un message laconique sur les réseaux sociaux : « GUD is back ». Pas besoin de développer plus pour le canal Telegram GUD Paris ou le compte Instagram associé : déjà, tous les groupuscules d’extrême droite radicale repartagent en masse l’information, historique pour ce milieu.
Le GUD, groupuscule d’extrême droite connu pour ses actions violentes, mais aussi pour son important rôle d’école de formation politique et idéologique dans cette frange de l’échiquier politique, vient de se reformer.
S’étant mis en sommeil en 2017 au profit du Bastion social, le GUD fait figure de quasi-légende pour les nationalistes et les identitaires de tout poil, tant il a été important pour ces mouvements durant près d’un demi-siècle. Et sa réactivation est plus que symbolique dans la dynamique qui se développe depuis quelques années dans les milieux néofascistes.
Né en 1968 à l’université Paris-II Panthéon-Assas, le GUD reprend la place laissée vide par la dissolution d’Occident, qui avait multiplié les actions violentes dans le Quartier latin à Paris au cours des années 1960.
Le groupe rassemble, et se positionne rapidement comme une des forces militantes majeures de l’extrême droite dès les années 1970, échappant à l’interdiction,
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