Voiture électrique : les effets pervers d’une révolution
La demande exponentielle en batteries automobiles se soucie peu des conditions d’approvisionnement en métaux clés, comme le « cobalt de sang » de la République démocratique du Congo.
dans l’hebdo N° 1732 Acheter ce numéro

L’automobile, secteur très sensible des économies occidentales, bouillonne depuis des mois d’une surenchère en faveur des modèles électriques. Au Mondial de l’auto de Paris, mi-octobre, elles tenaient la vedette. Emmanuel Macron y a rappelé son ambition pour la France : produire un million de véhicules électriques en 2027, puis deux millions en 2030.
Pour rappel, Renault en est à 115 000 exemplaires vendus en 2021, premier constructeur français sur ce segment. Et le groupe Stellantis (qui rassemble PSA et Chrysler Automobiles), pour sa part, commence seulement à s’y engager résolument. Le président vise le « 100 % électrique » à la sortie des chaînes de montage en 2035.
Mieux que l’ambition de l’Union européenne de bannir, à cet horizon, la « seule » vente de voitures neuves thermiques dans l’espace des Vingt-Sept. Rivalisant de volontarisme, les deux constructeurs français entendent ainsi sortir totalement du marché du véhicule à essence, gazole ou gaz naturel dès 2030.
Pourvu que le gouvernement prenne sa part de l’effort, par le développement accéléré de bornes de recharge sur le territoire, ainsi que par des Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
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