Droits des femmes et LGBT+ : la menace Meloni
Depuis l’élection du gouvernement d’extrême droite en Italie, les mouvements pro-vie et anti-genre prennent de l’ampleur et s’emploient à infléchir la législation dans le sens de leurs combats.
dans l’hebdo N° 1736 - 1738 Acheter ce numéro

© Matteo Placucci / NurPhoto / NurPhoto via AFP.
Aider les femmes à ne pas avorter, accompagner, voire encourager, les LGBTphobies, empêcher les programmes d’éducation sexuelle à l’école : l’Italie entre dans une nouvelle ère, dangereusement conservatrice, de régression des droits humains. Le programme du gouvernement Meloni suscite l’enthousiasme des mouvements pro-vie et pro-famille, hostiles aux personnes LGBT+. Les droits des femmes, les droits sexuels et reproductifs, ainsi que ceux des minorités sexuelles et de genre semblent ne jamais avoir été aussi menacés dans la République italienne.
« On veut beaucoup plus que la 194 ! », pouvait-on entendre au cœur de Rome, samedi 26 novembre, en référence à la loi qui a autorisé l’IVG le 22 mai 1978. Le massif cortège transféministe, organisé par le mouvement Non una di meno (Pas une de moins), engagé contre les violences de genre, se dit inquiet. Il dénonce une « attaque sans précédent de notre présent ».
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