Italie : homophobie rampante

Investie à l’automne, la présidente « post-fasciste » du Conseil italien, Giorgia Meloni, commence à mettre en pratique ses credo réactionnaires. Avec pour première cible l’homoparentalité. Le maire de Milan, Giuseppe Sala (Verts), a en effet reçu le 13 mars dernier une missive du ministère de l’Intérieur lui intimant de cesser d’enregistrer à l’état civil les naissances d’enfants de couples homosexuels.
L’édile a déclaré devoir se conformer à cet ordre préfectoral, mais la mesure a provoqué un tollé et un rassemblement de 10 000 personnes sur la place de la Scala dans la capitale lombarde. Si la justice italienne n’a pas encore pris clairement position sur le sujet, cette mesure s’inscrit dans la stratégie sournoise du gouvernement d’extrême droite.
Au lieu de s’attaquer frontalement aux lois sur l’avortement ou en faveur des droits des personnes LGBT+ (déjà peu nombreux dans le pays du Vatican, seule l’union civile y étant admise), ce qui pourrait fâcher l’Union européenne, bien plus ouverte en la matière, Meloni préfère les « raboter » à la marge par la voie réglementaire.
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