Les attaques du Hamas fracturent un peu plus la gauche
Les insoumis sont accusés de vouloir « relativiser » l’attaque terroriste. En retour, ils dénoncent l’oubli de la critique de la politique de colonisation de l’État d’Israël. Si les directions des partis ne souhaitent pas voir la coalition exploser, la Nupes affiche une nouvelle fois ses désaccords.
dans l’hebdo N° 1779 Acheter ce numéro

© Lily Chavance
Il y a des absences qui se remarquent plus que d’autres. Lors de la manifestation en soutien à Israël à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) le 9 octobre, les insoumis ne sont pas très nombreux. À vrai dire, il n’y en a qu’un : Rodrigo Arenas, député de la 10e circonscription de Paris, qui, le même jour, avait pris ses distances avec la position de son parti dans une lettre publiée sur la messagerie interne des insoumis. Dans la foule se trouvent quelques élus écologistes, communistes, ainsi qu’une petite délégation socialiste autour d’Olivier Faure. Interrogé sur l’attitude des insoumis, ce dernier botte en touche : « Dans la Nupes [Nouvelle union populaire, écologique et sociale], il n’y a pas de chef, il y a cinq autres formations. Je ne suis pas leur porte-parole. » La réponse peine à cacher le malaise qui s’est installé.
Aux racines de la dispute ? Un communiqué signé par le groupe parlementaire de La France insoumise et publié le 7 octobre. Les troupes de Mathilde Panot et Manuel Bompard y expliquent dès les premiers mots que « l’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est ». Le même jour sur X (ex-Twitter), Jean-Luc
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Hervé Berville : la mer et (surtout) au-delà

SNU : vague de départs au cabinet de la ministre Prisca Thévenot

Antisémitisme : « Marine Le Pen a réussi son coup, plus rien n’accroche »
