Fascistes/antifas : le deux poids deux mesures des autorités

© Maxime Sirvins
Alors que plusieurs centaines de néonazis ont défilé dans les rues de Paris samedi 10 mai à l’appel du Collectif du 9 mai, date de la mort accidentelle du militant d’extrême droite Sébastien Deyzieu, la contre-manifestation antifasciste et antiraciste a, elle, été interdite par la préfecture, interdiction confirmée par le juge des référés.
En revanche, le village de résistance antifasciste a été autorisé et s’est tenu place du Panthéon, organisé par plus de 70 organisations, partis et syndicats de gauche. Au programme, concerts et prises de parole. Cependant, selon un post Instagram du compte @manifantifa10mai, près de 500 personnes étaient présentes le long du parcours de la manifestation d’ultra-droite pour la contester, « malgré la répression policière ». Des passant·es et des habitant·es exaspéré·es les ont épaulées. Dix personnes auraient été arrêtées et deux auraient été hospitalisées.
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