Macron, le pyromane
Après le déni démocratique du 49.3, la colère embrase la mobilisation contre la réforme des retraites, des rassemblements spontanés débordant l’intersyndicale surgissent sur tout le territoire et sont violemment réprimés. La philosophe Barbara Stiegler analyse la nouvelle mutation du néolibéralisme incarnée par la Macronie, phobique du peuple et de sa capacité à s’assembler. Alors que la crise politique et sociale en cours risque de disloquer Les Républicains, sera-t-elle pour la Nupes une occasion de convertir la colère en adhésion ?
Billet • 22 mars 2023
Macron, le risque de l’embrasement
Droit dans ses bottes, le président de la République veut sa réforme. Coûte que coûte. Et prend le risque d’un embrasement social irresponsable.
Par Pierre Jacquemain
Entretien • 21 mars 2023
« Le macronisme : une haine bien ordonnée de la démocratie »
La philosophe Barbara Stiegler évoque l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron, un homme « qui s’est rendu ivre de son pouvoir, jusqu’à plonger tout le pays dans une crise sans retour ».
Par Hugo Boursier
Enquête • 21 mars 2023
abonné·es
« Ils passent en force, on utilise la force »
Depuis l’utilisation par le gouvernement de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter la réforme des retraites sans vote au Parlement, jeudi dernier, des dizaines d’actions ont eu lieu partout sur le territoire. Des mobilisations plus radicales, que l’intersyndicale ne contient plus.
Par Pierre Jequier-Zalc
Droite • 21 mars 2023
Chez les Républicains, le spectre de la disparition
Une image de premier allié du gouvernement, un groupe parlementaire divisé et un parti fracturé… Les Républicains craignent désormais la dislocation de leur famille politique, à l’image de toutes les divergences de leurs lignes sur la réforme des retraites.
Par Lucas Sarafian
Politique • 21 mars 2023
Après le 49.3, la Nupes peut-elle convertir la colère en adhésion ?
Le passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites a donné du carburant à la contestation sociale. Galvanisée par l’aveu de faiblesse du camp présidentiel, la coalition de gauche se tient prête à tous les scénarios dans les semaines à venir.
Par Jonathan Trullard