Entendu

José Manuel Barroso, qui était le 4 septembre sur RTL, « n’est pas contre qu’en France ou dans d’autres pays on puisse avoir une fiscalité plus orientée sur le plan environnemental ». Merci bien ! Mais, a-t-il averti,
« il ne faudrait pas qu’à cause des mesures environnementales que nous prenons, il y ait une délocalisation de notre production pour d’autres pays ». On aura compris que pour le président de la Commission européenne, dont on saura la semaine prochaine si les eurodéputés reconduisent son mandat, il est urgent de ne rien faire sauf… à dose homéopathique. Quant à une taxe carbone « extérieure » , également proposée par la France, il craint qu’elle introduise « des mesures protectionnistes dans le monde » . Donc, il y est plutôt opposé. Reconnaissons à M. Barroso le mérite de montrer clairement combien le libéralisme condamne les politiques à l’impuissance.