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Politis  • 7 janvier 2010
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Dray, avant et après

Dans les vieux films policiers, on avait une façon particulière de payer un service : on déchirait les billets en deux. La moitié était donnée avant la mission, l’autre moitie après. On songe à cela après que le procureur de la République, soumis à la hiérarchie gouvernementale, eut décidé – contrairement au juge d’instruction – de ne pas poursuivre Julien Dray. Avant, Dray avait été le seul dirigeant socialiste à ne pas critiquer la candidature de Jean Sarkozy à l’Epad ; après, il a été le seul à défendre Éric Besson contre Cambadélis.

Un « socialiste » sarkozyen

Le Premier ministre socialiste portugais, José Socrates, devait être ce jeudi 7 janvier l’invité d’honneur du deuxième colloque économique organisé par le ministre de l’Immigration, Éric Besson, et que doit ouvrir Nicolas Sarkozy. L’an dernier, c’est Tony Blair qui était venu s’afficher aux côtés du chef de l’UMP, qui raffole décidément de la compagnie des « socialistes » européens. Après avoir rencontré Socrates à Lisbonne en 2007, Sarkozy s’était exclamé : « Heureusement que les socialistes français ne sont pas comme lui, sinon j’aurai du mal à me positionner ! »

Les échos
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