Là-bas

Politis  • 1 juillet 2010
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Un G20 pour rien

La déclaration finale du sommet du G20 de Toronto a balayé toute tentative de régulation financière et commerciale. La promesse d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy d’une taxation des transactions financières est vite passée à la trappe, ainsi que celle d’une modeste taxation des banques. Pas un mot sur les paradis fiscaux, toujours aussi vigoureux, comme l’a montré l’affaire Bettencourt. Et pas la moindre ligne sur la crise sociale mondiale actuelle qu’on doit aux marchés financiers. Le G20 a récité la doxa habituelle sur « l’ouverture des marchés » et la « conclusion mesurée et ambitieuse  [sic] du Cycle de négociations de Doha de l’OMC » , qui a commencé… en 2001. À croire qu’il ne s’est rien passé en 2008.

Les échos
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