Delon ou l’éternel masculin…

Demandez à Alain Delon où sont passés les hommes, les vrais.

Politis  • 25 juillet 2013
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Demandez à Alain Delon où sont passés les hommes, les vrais, et vous êtes sûrs du résultat. C’est ce qu’a fait le Figaro Magazine du 19 juillet. « Il fut un temps où, dans la rue, on distinguait les hommes et les femmes, répond-il, envahi par la nostalgie, maintenant, on ne sait plus qui est qui […]. Et puis on a l’air de sous-entendre qu’être avec quelqu’un du sexe opposé ou du même sexe, c’est pareil. Ça, c’est grave ! » « Je dois tout à l’armée », dit-il encore, évoquant son engagement pendant la guerre d’Indochine. Ses « modèles masculins » ? « Les généraux »… « J’avais envie de leur ressembler, même si je savais que c’était impossible parce que je n’avais pas fait d’études. » Delon le dit : il n’a pas peur de passer pour « un vieux con ». Un homme, un vrai, ça n’a peur de rien.

Les échos
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