Tarnac : il n’y a plus que le secret défense qui tienne…

Plus les demandes de la justice se font précises et pointent les incohérences, plus les fonctionnaires de la DCRI ou de la Sdat se retranchent derrière le « secret défense ».

Politis  • 25 juillet 2013
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« Quel temps faisait-il le 7 novembre 2008 ? », demande l’agent de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). « Secret défense », réplique aussi sec le policier ! C’est exagérer à peine que de décrire ainsi la prompte « coopération » des policiers de la Sous-Direction antiterroriste (Sdat) et de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) aux « enquêtes sur l’enquête » menées par un juge d’instruction saisi par la défense du « groupe de Tarnac ». On savait déjà très fragile – et plus que douteux sur les procédures de la police – le dossier qui a permis l’arrestation de Julien Coupat et ses amis. Plus les demandes de la justice se font précises et pointent les incohérences de la version policière de l’enquête sur les prétendus sabotages de lignes SNCF durant la nuit du 7 au 8 novembre 2008, plus les fonctionnaires de la DCRI ou de la Sdat se retranchent derrière le « secret défense ». Un secret défense qui, contrairement aux promesses de campagne du candidat François Hollande, n’a toujours pas été levé…

Les échos
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