Sarkozy, vendeur de tapis

Dans sa course folle pour (re)prendre l’UMP, « speedy Sarkozy » est prêt à tout et… à n’importe quoi.
Politis  • 20 novembre 2014
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Est-ce la terreur de faire face à la justice s’il n’est pas élu à l’Élysée ? Son inextinguible soif de pouvoir ? Ou le sentiment que l’élection se dérobe ? Dans sa course folle pour (re)prendre l’UMP, « speedy Sarkozy » est prêt à tout et… à n’importe quoi. Samedi, il déclarait devant un parterre de militants scandant « abrogation ! » vouloir « abroger » la loi sur le mariage pour tous –  « si ça vous fait plaisir… » , précisait-il –, alors qu’il est de notoriété commune qu’il y est plutôt favorable. Deux jours auparavant, France 2 diffusait une bande-son où on entendait l’ancien Président proposer un poste à un militant UMP qu’il avait fait venir dans sa loge, afin qu’il ravale ses questions sur l’affaire Bygmalion… La veille, Sarkozy, qui s’était engagé à maintenir les primaires à droite pour 2017, se reniait devant une poignée de sénateurs : « Vraiment, je ne suis pas convaincu. » Dans ses meetings, il peut un jour chanter les louanges des « sociétés métissées » , et le lendemain qualifier l’immigration de « menace » . Pour l’emblème de son nouveau parti, Sarko devrait remplacer le chêne de l’UMP par une girouette.

Les échos
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