Une bonne petite soldate

La candidate du FN dans le Doubs n’avait pas hésité à justifier, en 1996, « les propos de Jean-Marie Le Pen sur l’évidente inégalité des races ».
Politis  • 5 février 2015
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Loin de l’image proprette qu’elle veut donner, Sophie Montel, la candidate du FN dans le Doubs, n’avait pas hésité à justifier, en 1996, pendant le conseil municipal à Besançon, « les propos de Jean-Marie Le Pen sur l’évidente inégalité des races ». Assurant même qu’ils ne tombaient pas sous le coup de la loi. Pas de chance, deux ans plus tard, Le Pen était condamné à verser 10 000 francs de dommages et intérêts à l’UEJF. Aujourd’hui, loin de regretter d’avoir repris à son compte ces propos, elle « trouve normal » d’avoir « assumé la défense » du président de sa formation politique. Et ajoute : « Je n’ai pas à contester sa parole. » Plus que la reprise d’une pensée raciste, cette fidélité sans recul ni sens critique fait froid dans le dos.

Les échos
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