Aller mourir ailleurs
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Chantal Sébire le savait: le tribunal de grande instance de Dijon risquait de rejeter sa demande d’euthanasie. Cette décision a été confirmée le 17mars, au motif que la requête de cette femme de 52 ans atteinte d’une tumeur incurable et extrêmement douloureuse s’opposait au code de déontologie médicale, selon lequel «le médecin n’a pas le droit de délibérément donner la mort» , et au code pénal, qui condamne l’assistance au suicide. Le 14mars, Mme Sébire avait affirmé que, si elle ne pouvait pas se procurer en France ce dont elle avait besoin, elle irait le faire ailleurs, en Belgique, aux Pays-Bas ou en Suisse, où l’euthanasie active est dépénalisée. Preuve qu’il y a un trou dans le droit français à ce sujet.
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