Lu

Politis  • 14 mai 2009
Partager :

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite l’a dit dans un entretien au site du magazine américain Time, 11 mai), c’est « a perfect time » pour relancer le processus de paix, et « Obama a conscience du besoin urgent d’avancer aujourd’hui ». Pour régler un conflit vieux de soixante ans, le nouveau président américain tente de substituer une approche régionale à une approche bilatérale et « asseoir à une même table Israéliens et Palestiniens, mais aussi Israéliens et Syriens, Israéliens et Libanais, avec les Arabes et le monde musulman » . L’enjeu ? La reconnaissance d’Israël par les 57 États arabes contre la création d’un État palestinien. Rien que ça. « C’est un engagement important, estime le roi, auteur, sans succès, d’une proposition similaire en 2002, nous sommes en train de proposer qu’un tiers des pays qui composent les Nations unies rencontre Israël les bras grand ouverts. » Reste à savoir si Israël ferra preuve d’autant d’ouverture.

Hit-parade

Le magazine américain Time vient, comme chaque année, de désigner les cent personnalités « les plus influentes » de la planète. « Pas les plus brillantes » , prend soin aimablement de préciser le directeur de la rédaction. Choix en tout cas éminemment subjectif : on y découvre par exemple (stupeur de ce côté-ci de l’Atlantique !) notre ministre de l’Économie, Christine Lagarde, sans doute récompensée pour sa maîtrise de l’anglais dans un récent talk-show à la télé américaine. Mais, surtout, on y trouve pêle-mêle Obama, Sarkozy, le banquier voyou Bernard Madoff, le pilote qui avait réussi à amerrir sur l’Hudson, en janvier dernier, et l’acteur George Clooney… Comme aurait dit le très regretté Bobby Lapointe, « quel méli-mélo, dis ! » . Le président français figure dans la catégorie « dirigeants et révolutionnaires »… au côté du narcotrafiquant mexicain Joaquin Guzman.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don