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Politis  • 10 septembre 2009
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Les ultralibéraux se faisaient plutôt discrets depuis que la crise financière a démoli leurs thèses. Les voilà de retour avec, en tête, Nicolas Baverez, auteur d’une glorieuse chronique dans le Monde Économie (8 septembre). La crise
« a changé la donne » , s’inquiète l’économiste. « L’intervention massive des pouvoirs publics a donné naissance à un nouveau capitalisme d’État »  (horreur !). Et cela « crée de multiples distorsions de concurrence » (vous avez bien lu). Paroles de Baverez, l’État en fait beaucoup trop, et «  il est essentiel de rappeler que la concurrence constitue le socle de la régulation du capitalisme » , « une condition nécessaire, sinon suffisante, du fonctionnement des marchés » … qui ont eu tort de plonger. Baverez est un incompris.

Les échos
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