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Politis  • 5 novembre 2009
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Qui donc a pensé un seul instant que la crise allait calmer les ardeurs financières des banquiers ? Que plus rien ne serait comme avant ? La crise, en tout cas, n’a rien changé à la philosophie libérale de l’un des principaux patrons de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, laquelle prodigue comme on sait ses conseils au monde de la finance. Dans un entretien au Guardian, Lord Griffiths, vice-président de Goldman Sachs, a déclaré le 21 octobre : « L’opinion doit apprendre à tolérer l’inégalité comme moyen d’atteindre une plus grande prospérité pour tous. » Nous aurions cherché une définition du libéralisme, nous n’aurions pas trouvé mieux… Pauvres, continuez d’être pauvres, ce n’est pas perdu pour tout le monde !

Les échos
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