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Politis  • 11 mars 2010
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Sur France 5, dimanche, Christian Estrosi n’est pas peu fier d’annoncer que Nice, la ville qu’il dirige, est « la première ville de France » pour ce qu’il appelle « la vidéoprotection » . Il va, raconte-t-il, inaugurer un tout « nouveau centre de supervision » de « 550 caméras, une pour 600 habitants là où il y en a une pour 2 000 à Paris », avec un logiciel conçu par une société du pôle de compétitivité de Sofia Antipolis. Un logiciel qui permet déjà de traquer les voitures mal garées : « Nous vidéo-verbalisons », plastronne-t-il, en présentant son joujou comme écologique, bon pour la santé et économique : « Les gens qui se garent en double file, c’est 25 % d’émission de CO2 en plus dans la ville »  ; le CO2 est cause d’«  asthme chez les nouveau-nés et de plus en plus de maladies pulmonaires »  ; mettre « des bleus dans la rue […], ça coûte ». Et les libertés ?, s’inquiète le journaliste Nicolas Demorand. « Quand on a un comportement incivique, il est normal d’en payer le prix. » Il devrait en parler avec son ami Xavier Bertrand.

Les échos
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