Entendu

Politis  • 22 avril 2010
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Invité du Grand Rendez-vous Europe 1, le 18 avril, Éric Woerth ne s’est pas contenté d’appeler à « mettre un terme » à la grève à la SNCF, qui en était à son 12e jour. Affirmant ne pas savoir « quelles sont les revendications » des grévistes CGT et SUD-Rail, le ministre du Travail a estimé que « la direction de la SNCF est absolument impeccable dans cette affaire ». « J’approuve parfaitement la stratégie de fermeté de Guillaume Pepy » , le président de l’entreprise publique, a précisé M. Woerth, rappelant que « la SNCF négocie avec les syndicats qui n’ont pas appelé à la grève ». En somme, le ministre félicite la direction de la SNCF de s’être convertie à la démocratie selon Sarkozy : comme on n’écoute pas ce que disent les électeurs, comme on nie le message des abstentionnistes, on ne négocie pas avec les grévistes.

Les échos
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