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dans l’hebdo N° 1110 Acheter ce numéro
Sous le titre « Un “Genevagate” menace Mme Bettencourt et les Woerth » , la Tribune de Genève (2 juillet) a frappé fort. Des banquiers suisses revanchards y décrivent en détail les déplacements en Suisse de Florence et Éric Woerth, l’ex-ministre du Budget qui, dans sa lutte contre l’évasion fiscale, a fustigé le paradis fiscal suisse (Ouh ! Le vilain !). On y apprend que ce dernier, trésorier de l’UMP, était à Genève en mars 2007 pour deux dîners de gala « avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande » . La collecte « pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy » avait rapporté « plus de 7 millions d’euros » . « Éric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français » , ironise un banquier. Le quotidien explique aussi que la holding suisse Téthys gère les biens de Liliane et travaille « la main dans la main » avec Clymène, l’employeur de Florence. Et parle d’un transfert, « il y a quelque deux ans, de 280 millions d’euros des comptes français de Liliane Bettencourt chez UBS Genève » . Y a plus de secret bancaire !
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