Le monde à portée de voix

L’association Tonalestate réunit tous les ans personnalités et jeunes autour de grands débats.

Monica Lanzoni  • 13 janvier 2011 abonné·es

Liberté, égalité, fraternité. C’est la devise de la Révolution française qui a servi de fil rouge à l’édition 2010 du congrès Tonalestate, organisé l’été dernier à Ponte di Legno, dans les Alpes italiennes. Ce congrès international rassemble chaque année depuis dix ans différentes personnalités du monde culturel, scientifique, religieux et social. Il s’adresse surtout à un public d’étudiants, de professeurs, de responsables d’association. Chaque année, ils viennent du Salvador, du Honduras, du Mexique, du Moyen-Orient et des quatre coins d’Europe pour écouter les intervenants et dialoguer sur des thèmes imposés par l’évolution du monde contemporain. En 2010, le concept de « fraternité humaine » a ainsi été disséqué ­quatre jours durant.

Depuis 2000, Tonalestate a abordé les thèmes de la mondialisation, de la paix et de la justice, de la technique, de l’argent et de la politique, des faux dieux et des faux maîtres, des identités niées et de l’évolution de la part « sauvage » qui nous habite. En filigrane, un objet d’étude permanent ressort : l’homme. Les jeunes participants des années précédentes ont été à l’origine de la création de ­centres culturels en Amérique latine, en Europe et en Asie. Par ailleurs, un Centre d’études international, coordonné par Internet, est né il y a deux ans. Il réunit des professeurs d’université et des chercheurs qui essayent de promouvoir le dialogue autour des thèmes débattus par Tonalestate.
Après avoir abordé, ces dernières années, les concepts du multiculturalisme et de l’évolution, Tonalestate souhaite attirer l’attention sur les peuples, qui pourraient être au cœur de l’édition 2011. Les peuples en quête de connaissance mutuelle, les peuples qui bougent (migrants, déportés), souffrent, disparaissent, dominent ou prient. Alors, rendez-vous du 5 au 8 août 2011, pour la douzième édition.

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