Fukushima-sur-Rhône

Incidents à répétition, non-respect des normes antisismiques… Sommes-nous vraiment sûrs d’être à l’abri d’un accident nucléaire majeur ?

Ivan du Roy  • 24 mars 2011 abonné·es

Le 1er décembre 2009, vers 19 h, des signaux d’alarme résonnent dans le centre de contrôle de la centrale de Cruas, au bord du Rhône. Des débris végétaux charriés par le fleuve bloquent le système de refroidissement du réacteur n° 4, avec les risques de surchauffe que l’on sait si le problème perdure. Les techniciens d’EDF décident d’arrêter le réacteur. L’incident est classé « niveau 2 » sur l’échelle Ines [^2], qui va de l’« anomalie » (niveau 1) à l’accident majeur (niveau 7), telle la catastrophe de Tchernobyl. Le même type d’incident s’est reproduit en Alsace, fin décembre 2010, à Fessenheim, avec des déchets venus du

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Publié dans le dossier
Libye, la guerre du moindre mal
Temps de lecture : 4 minutes