En Sarkozie

Politis  • 29 septembre 2011
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Histoire anecdotique


Au cours d’un déjeuner avec des historiens, le 14 septembre, Nicolas Sarkozy a dit, en off, tout le bien qu’il pensait de ses prédécesseurs à l’Élysée. De Gaulle ? « Il se prenait pour la France. » François Mitterrand ? « Il n’a été humain qu’à la fin de sa vie, devant la mort. » Jacques Chirac ? « Il n’a rien compris aux affaires religieuses. » Selon les témoins, le seul pour lequel il se montre indulgent est Georges Pompidou : il était « humain » et « aimait sa femme ».

Quelle révolution ?


Le chef de l’État a aussi confié à ses hôtes qu’il avait de « l’affection » pour Hosni Moubarak. Avant de comparer « les manifestants de la place Tahrir » au « Café de Flore à Saint-Germain-des-Prés »  : « Il y a 80 millions d’Égyptiens. Où étaient les 40 millions de paysans de l’Égypte rurale ? » Et Sarkozy voudrait passer pour la réincarnation de Lawrence d’Arabie ?


Inspiration allemande


Moins de trois mois après l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, François Fillon ne cache pas vouloir repousser encore l’âge de départ en retraite. Alors qu’il remettait le prix de l’Audace créatrice, le 22 septembre, le Premier ministre a estimé que « la clé de la survie et du développement de la zone euro et du continent européen » passait par une « convergence progressive de l’organisation économique et sociale » de la France et de l’Allemagne, impliquant d’aller « vers un temps de travail commun » et « vers un âge de retraite commun ». Outre-Rhin, ce dernier a été porté à 67 ans !

Les échos
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