Les « Anonymous » sont-ils des terroristes ?

Politis  • 2 février 2012
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La semaine dernière, la DCRI a placé en garde à vue pendant soixante heures un jeune Breton connu sous le pseudo de Triskel, dans l’affaire du blocage du site Internet d’EDF, en avril dernier, après l’accident de Fukushima. Son tort ? L’administration d’un serveur personnel qui proposait à ses visiteurs de les rediriger vers un canal de discussion anonyme utilisé par des cybermilitants, et l’apparition de son adresse IP dans l’historique de connexions du site edf.fr le jour du blocage. Problème : le forum en question ne contiendrait aucun message concernant une attaque contre l’opérateur électrique. Quant à l’adresse IP, elle ne démontre qu’une chose : Triskel a bien tenté de visiter le site le jour du blocage. Or, jusqu’à nouvel ordre, il n’est pas interdit de se connecter à edf.fr. Selon le site owni.fr, cette affaire a toutefois fait l’objet d’une enquête de police de plusieurs mois dans différents pays. Une nouvelle affaire Tarnac ?

Les échos
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