Foncer au Bahreïn (suite)

Politis  • 26 avril 2012
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Le Grand Prix de Formule 1 au Bahreïn a donc eu lieu. Malgré la terrible répression qui s’est abattue sur les manifestations des opposants chiites réclamant des réformes de fond. Malgré la mort, le 21 avril, d’un des leurs. Malgré le scandale qu’a représenté le maintien de cette course, considéré comme un caprice de plus de la part de la famille royale. Dans une interview donnée à l’AFP, Jean Todt (le quatrième sur la photo à partir de la gauche), le président de la Fédération internationale de l’automobile, organisateur du Grand Prix, témoigne d’une lucidité qui n’égale que son courage. Il déplore que les médias aient focalisé leur attention sur une minorité, alors que la « plupart des gens » au Bahreïn « aiment le sport ». Il fait confiance aux sources officielles, qui lui ont parlé de « 4 000 personnes protestant calmement, dont trois ont été légèrement blessées ». Il ajoute : « Il y a des problèmes et des manifestations parce que c’est un pays démocratique et que les manifestations sont autorisées. »

Les échos
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