6 mai : peut-on refuser de choisir ?
Certains, comme Michel Onfray, ne veulent pas choisir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui sont à leurs yeux deux modalités d’un même libéralisme. En revanche, Pierre Zaoui considère que ne pas choisir revient à pratiquer la politique du pire.
dans l’hebdo N° 1201 Acheter ce numéro
Voter blanc n’est pas s’abstenir, c’est dire son accord avec le jeu démocratique des élections (même si l’on sait que la politique ne s’y réduit pas tout entière…) et, dans ce cadre, faire savoir qu’on ne souhaite pas porter ses suffrages sur l’un des deux candidats présents au second tour. Le socialiste libertaire que je suis ne saurait voter pour un libéral sous prétexte qu’il faudrait choisir entre deux modalités du libéralisme, voire entre deux libéralismes semblables portés par deux personnalités différentes.
Dans la configuration actuelle, et sur ce sujet de l’Europe libérale comme horizon indépassable de la politique nationale, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont blanc bonnet et bonnet blanc : les deux hommes défendent depuis presque vingt ans les mêmes fondamentaux qui nous ont conduits là où nous sommes.
J’ai décidé de ne plus jamais voter pour un libéral qui fait
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