Gonfler n’est pas jouer

Politis  • 31 janvier 2013
Partager :

L’office de statistiques grec Estat est soupçonné d’avoir artificiellement gonflé le déficit de la Grèce pour l’année 2009. Son patron et deux autres cadres sont sous le coup d’une enquête judiciaire après la découverte d’« indices d’infractions ». L’UE, via son institut Eurostat, aurait couvert ce maquillage qui avait pour objectif de justifier auprès de l’opinion la cure d’austérité imposée par Bruxelles et le FMI, en échange de l’aide pour faire face à la crise de la dette. Où va-t-on si la justice se met à poursuivre les falsificateurs ?

Les échos
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don