Les « gentrifieurs » à l’assaut de Paris
La capitale s’est vidée de ses classes populaires. La géographe Anne Clerval analyse cette évolution, résultat d’un processus plus complexe qu’il n’y paraît.
dans l’hebdo N° 1280 Acheter ce numéro
La « gentrification » parisienne, néologisme formé à partir du mot anglais gentry, que l’on peut traduire par « bonne société », synonyme de raréfaction des classes populaires dans Paris intra-muros (et même désormais dans certains quartiers de la petite couronne), « n’est pas un accident ». Fait incontestable aujourd’hui, c’est une « forme de violence sociale, de dépossession » et, plus largement, un processus « par lequel l’espace urbain central est adapté à l’état actuel des rapports sociaux » .
Privilégiant une approche globale de la capitale, des dynamiques spatiales à l’œuvre et de leurs conséquences sociales, la géographe Anne Clerval a couplé une analyse des données statistiques des recensements entre 1982 et 2008 à des enquêtes de terrain
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Savoirs et émancipation

Juger la mort des mineurs de fond

Politique illibérale des étrangers
