Le défi de Manuel Valls à la gauche
Après des universités d’été agitées, le Premier ministre persiste sur une ligne libérale. De quoi interroger les députés frondeurs et mobiliser les syndicats, qui cherchent un front social commun.
dans l’hebdo N° 1317 Acheter ce numéro

Ça passe ou ça casse. Jamais Manuel Valls n’a dévoilé autant son mode de fonctionnement que dans les premiers jours de son nouveau gouvernement. Après avoir obtenu de François Hollande de constituer un exécutif « cohérent », excluant pour la première fois dans l’histoire du PS la majorité des sensibilités de ce parti, le Premier ministre a affiché sans détour les orientations qui ne lui avaient permis de recueillir que 5,67 % des suffrages à la primaire présidentielle de son camp. Et d’abord devant le Medef, où sa déclaration d’amour à « l’entreprise », assortie de quelques annonces issues du catéchisme néo-libéral et d’attaques contre le discours de gauche traditionnel, lui ont valu une standing ovation inédite. Parallèlement, il faisait savoir qu’il demanderait à l’Assemblée
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