L’argent n’a pas d’odeur

Tony Blair est un professionnel du retournement de veste, surtout quand il y a de l’argent à la clé.
Politis  • 26 février 2015
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Les Serbes ne sont pas rancuniers. Seize ans après avoir orchestré le bombardement de Belgrade, Tony Blair a été engagé comme consultant politique auprès du Premier ministre de Serbie, Aleksandar Vucic, et tout ça aux frais… des Émirats ! L’ancien Prime minister britannique est un professionnel du retournement de veste, surtout quand il y a de l’argent à la clé. En 2012, le Monde diplo estimait déjà que, depuis sa reconversion en businessman facturant 120 000 euros chacune de ses apparitions à des conférences, l’ancien travailliste avait gagné entre 20 et 60 millions de livres sterling pour avoir conseillé des clients aussi variés que le Koweït, la banque JP Morgan, la famille de l’ancien dictateur Kadhafi ou le président du très autoritaire régime du Kazakhstan… Comme disent les Anglais, « money has no smell » !

Les échos
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