L’Europe veut la reddition de Tsipras
En lançant un ultimatum, l’Eurogroupe veut forcer Athènes à renoncer à son programme anti-austérité, pourtant approuvé par les Grecs. Le silence de la France face à ce coup de force vaut consentement.
dans l’hebdo N° 1341 Acheter ce numéro

Au choix démocratique exprimé par les Grecs le 25 janvier, les dirigeants de l’Union européenne ont finalement choisi de répondre par un… ultimatum. Une mise en demeure rejetée mardi midi par le gouvernement d’Alexis Tsipras, qui s’est dit « déterminé à honorer le mandat populaire et l’histoire de la démocratie en Europe ». « Dans l’histoire de l’UE, rien de bon n’est jamais venu d’un ultimatum », avait averti lundi soir le ministre grec de l’Économie, Yanis Varoufakis, à l’issue d’une réunion de l’Eurogroupe. Une réunion au cours de laquelle les dix-huit ministres des Finances de la zone euro, français compris, ont rejeté les aménagements demandés par le gouvernement grec et sommé Athènes d’accepter d’ici à vendredi l’extension de son programme de redressement. Soit le maintien de la tutelle de la troïka (BCE, Commission européenne, FMI), tout juste assorti de quelques garanties de « flexibilité ». Une promesse
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Chez les Républicains, le spectre de la disparition

Après le 49.3, la Nupes peut-elle convertir la colère en adhésion ?

Quand Olivier Marleix (LR) prévenait : « On ne sera pas complice d’une méthode trop brutale »
