Le FN en procès

Au terme de l’enquête sur le financement de sa campagne des législatives de 2012, le parti de Marine Le Pen a été renvoyé en correctionnelle.

Politis  • 12 octobre 2016
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Le FN en procès
Photo : Michel Soudais

Soupçonné d’escroquerie aux frais de l’État, le Front national n’échappera pas à son procès. Au terme de l’enquête sur le financement de sa campagne des législatives de 2012, le parti de Marine Le Pen a été renvoyé en correctionnelle. Celui-ci pourrait se tenir avant l’élection présidentielle. Une perspective qui met à mal l’image « mains propres et tête haute » du parti d’extrême droite. Sur le banc des prévenus comparaîtront avec lui deux personnes morales, la société Riwal et l’association de financement Jeanne, ainsi que sept personnes physiques. Parmi elles, son trésorier, Wallerand de Saint-Just, l’un de ses vice-présidents, ­Jean-François Jalkh, et un élu francilien, Axel Loustau, qui était à la fois trésorier de Jeanne et actionnaire de Riwal. Le FN est rattrapé par son système de kits de campagne mis en place avec la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon (photo). Personnage central de cette affaire, ce proche de Mme Le Pen devra répondre de faux, escroqueries, abus de bien sociaux et blanchiment. Pas moins.

Les échos
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