Partage ma charge mentale !
Au printemps dernier, la parution en ligne d’une BD de la dessinatrice Emma a entraîné un vaste questionnement médiatique sur l’inégale répartition de la gestion du quotidien.
dans l’hebdo N° 1482 Acheter ce numéro

Exaspérée, la femme observe l’évier débordant d’assiettes sales. « T’as pas fait la vaisselle ? », lance-t-elle à son compagnon. « Bah, tu m’as pas demandé ! » La scène est banale. Trop banale pour une société qui se veut égalitaire. Pour preuve, la bande dessinée dont elle est tirée a provoqué un petit tsunami médiatique. C’était en mai dernier. La bédéiste Emma publiait sur les réseaux sociaux une série de dessins [1] sur un obscur concept sociologique forgé dans les années 1980 : la « charge mentale », cette invisible responsabilité de la bonne marche du foyer.
« La charge mentale, c’est le fait de devoir toujours y penser, écrit Emma, Penser au fait qu’il faut rajouter des cotons-tiges à la liste de
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