Il ne faut pas que la fiction dépasse trop la réalité
L’auteur imagine un virus mortel et un Grand Président qui règne par le mensonge.
Article paru
dans l’hebdo N° 1626 Acheter ce numéro
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Je suis plutôt amateur de science-fiction dystopique – de ces bouquins, tu sais, qui racontent, comme autant de cris d’alarme, des mondes imaginaires cauchemardesques, ployés le plus souvent sous le joug de l’autoritarisme : je trouve que leur lecture a du moins le mérite de nous divertir du si doux lissé de l’époque. Mais il arrive parfois que certain·es auteurs et autrices forcent trop sur l’horreur de ces univers inventés et que leurs tristes récits inspirent une telle épouvante qu’ils en