« Pussyboy »,de Patrick Autréaux : Corps et âme
Dans Pussyboy, Patrick Autréaux raconte l’intense relation érotique entre deux hommes, menant sur des chemins imprévus.
Aimer reste un mystère. Pourquoi tombe-t-on amoureux de telle personne ? Comment être sûr qu’il s’agit de ce sentiment ? Ces questions forment la trame du nouveau livre de Patrick Autréaux, Pussyboy. Un texte au registre très différent des précédents puisque à prédominance érotique.
« Le désir est un rift. Sa présence m’ouvre du crâne au cul, comme si j’étais un pot de miel où il se met à tremper à sa guise deux doigts, à les lécher, à réclamer une cuillère pour y puiser goulûment. » Le narrateur a fait connaissance dans un backroom de Zakaria, un jeune homme né en Algérie et arrivé à 16 ans en France pour y travailler. Zak est un feu follet. Il passe au domicile du narrateur comme il l’entend, à la fréquence qu’il décide, en s’annonçant sans parfois donner suite.
Zak est « l’amant arabe ». « Un cliché jamais bien loin de l’insulte » chez les gays, parce que sous-entendant une prétendue médiocrité sexuelle. Le jeu avec les clichés est l’un des motifs de Pussyboy. Là, ils sont repoussés : « Une relation ne se compose peut-être que de ce qui peu à peu se défait en nous des a priori… »
Il reste 65% de l'article à lire.
Pour lire la suite de cet article, identifiez-vous ou créez un compte :
Article réservé
Pour lire cet article :
Consultez nos offres d’abonnement,
à partir de 5€/mois.
Déjà abonné(e) ?
Identifiez-vous.
Vous pouvez aussi acheter le journal contenant cet article ici