En Géorgie, le pouvoir sur un fil
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe éveille de grandes craintes dans ce pays de moins de 4 millions d’habitants. Le peuple exige de ses dirigeants une position plus franche contre la Russie.
dans l’hebdo N° 1696 Acheter ce numéro

© Daro Sulakauri / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
Ce 25 février, au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, ils étaient environ 30 000 à manifester contre cette guerre à Tbilissi. Depuis, cette foule grossit chaque jour sur l’avenue principale de la capitale de la Géorgie. Aux côtés des drapeaux ukrainiens, flottent les étendards géorgiens. Malgré les apparences, ces manifestations massives n’ont pas vraiment le même sens qu’à Berlin, Tokyo, Rome ou Paris.
En 2008, la Géorgie a, elle aussi, connu un début de scénario d’invasion par l’armée russe. À l’issue d’« exercices » frontaliers avec des chars russes, puis d’une simulation de retrait de troupes ayant donné lieu à des accrochages sur la bordure de
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