2,4 millions de personnes accueillies à l’aide alimentaire

Afin d’établir le profil sociodémographique des personnes accompagnées dans leur réseau, et d’agir aux plus près de leurs besoins, les Banques Alimentaires réalisent tous les deux ans une étude « Profils » auprès des Centres communaux d’action sociale (CCAS) et d’autres associations partenaires du réseau.
L’édition 2023, réalisée avec l’institut CSA, confirme une aggravation de la précarité qui n’épargne pas ceux qui ont un emploi et que l’on peut qualifier de « travailleurs pauvres ».
Les Banques alimentaires accueillaient 2,4 millions fin 2022, contre 820 000 personnes en 2011. Et 38 % y ont recours depuis moins de 6 mois.
- 94 % d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté ;
- 27 % sont au chômage : parmi eux, la part des chômeurs de longue durée (plus de 2 ans) est en augmentation de 6 points, soit 41 % du total des chômeurs ;
- 11 % sont des jeunes inactifs de moins de 15 ans ou étudiants ne travaillant pas ; cette population est celle qui connaît la plus forte augmentation en 2 ans (+7 points) ;
- Le revenu de ceux qui ne travaillent pas est de 850 euros, c’est-à-dire moins que le minimum vieillesse ;
- 17 % ont un emploi mais 66 % d’entre eux sont à temps partiel, et si 60 % ont un CDI, ils sont majoritairement à temps partiel. Résultat : le revenu moyen de ceux qui travaillent est de 1 070 €, c’est à dire moins que le SMIC.
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