Le corse banni… de l’Assemblée de Corse

Fin 2021, après le raz-de-marée électoral des nationalistes, avec plus de 70 % des sièges, l’Assemblée de Corse adoptait à l’unanimité son règlement intérieur, disposant que « les langues de ses débats sont le corse et le français », et la Collectivité de Corse « le garant des intérêts matériels et moraux du peuple corse ». Quand bien même ce Breton se dit « attaché aux langues régionales, notamment le breton », le préfet Pascal Lelarge contestait devant la justice ces deux articles, sur la base notamment de l’article 2 de la Constitution : « La langue de la République est le français. »
Le tribunal administratif de Bastia vient aujourd’hui de censurer les deux dispositions. Cette décision de justice, « violence absolue » pour les nationalistes, met de l’huile sur un feu qui ne cesse de couver. Après avoir cru dans la voie institutionnelle, la jeunesse locale exprime désormais sa colère, jusqu’à l’apparition récente d’un nouveau groupe armé, Gioventù Clandestina Corsa (Jeunesse clandestine corse).
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