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En réponse aux infaillibles déclarations du pape sur le préservatif, susceptible de faire « augmenter le problème » (sic) du sida, des jeunes communistes et des jeunes Verts ont distribué des préservatifs à la sortie de la messe dominicale à Notre-Dame, avant que des militants de l’association de malades du sida Act Up-Paris ne s’allongent sur le parvis, opérant là le traditionnel ­
die-in pour symboliser les millions de morts du sida. Remplis de charité chrétienne après l’office, des catholiques d’extrême droite ont alors agressé les malades à terre, avant que la police ne s’interpose, reconnaissant immédiatement les inconditionnels des déclarations pontificales comme les agresseurs. Les militants d’Act Up savaient d’ores et déjà qu’une action à Notre-Dame n’est pas sans danger : il y a quelques années, certains d’entre eux avaient été projetés à terre par un prêtre, alors qu’ils manifestaient à l’entrée de la cathédrale contre l’opposition de l’Église catholique au mariage homosexuel. La bonté chrétienne est sans limites.