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dans l’hebdo N° 1047 Acheter ce numéro
Un dicton berrichon dit que Vincent Peillon ose tout, et que c’est même à ça qu’on le reconnaît : ce n’est sans doute pas complètement faux, à l’aune de sa dernière prestation sur France Inter (4 avril). Inconscient que cette énorme insanité l’exposait à une prompte évacuation sanitaire vers la plus proche maison de repos, le « socialiste » a en effet considéré que, « d’une certaine façon, les Français ont manqué au PS » quand « le gouvernement Jospin a été sèchement battu à la présidentielle de 2002 sur la question de la sécurité » . Ce n’est pas parce que leur candidat a fait campagne en jurant que son programme n’était « pas socialiste » après avoir mené pendant cinq ans une politique néolibérale, que les « socialistes » ont mordu la poussière en 2002 – mais parce que l’électeur est ingrat. Nul doute qu’aux européennes le votant, muni désormais de ce témoignage de profond respect d’un homme qui a tiré toutes les leçons des échecs passés de son parti, aura à cœur de réparer l’affront d’il y a sept ans.
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