Là-bas

Politis  • 15 juillet 2010
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Émotion

En France, nous avons eu un sélectionneur qui, au soir d’une mémorable défaite de l’équipe nationale, avait demandé une journaliste en mariage. En Espagne, ils ont, depuis dimanche soir, un gardien de but plus direct encore. Iker Casillas a conclu l’interview qu’il avait accordée à une journaliste de Telecinco par un torride baiser sur la bouche. Il est vrai que ce n’était pas soir de défaite mais de victoire. Il est vrai aussi que, selon la presse « people » espagnole (que nous lisons attentivement, à Politis ), le gardien de but et la journaliste n’étaient pas tout à fait des inconnus l’un pour l’autre.

L’otage inconnu

Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, les deux journalistes otages, avec leurs accompagnateurs afghans, des talibans dans la plaine de Kapisa ont aujourd’hui noms et visages. Après avoir encouru les réprimandes cyniques de Frédéric Lefebvre, d’Éric Raoult et de Claude Guéant, qui leur avaient reproché leur prise de risques, les deux journalistes sont aujourd’hui cités et montrés. Nicolas Sarkozy a illustré ce changement de stratégie, lundi soir, en affirmant qu’il avait des nouvelles des deux hommes. Il a, en revanche, jugé « brûlante » la situation d’un autre otage, dont le nom n’a pas même été prononcé. Il s’agit de Michel Germaneau, enlevé le 22 avril dernier au Niger, par la branche locale d’Al-Qaïda. Celle-ci menace d’exécuter l’otage sous quinze jours si des militants du groupe, prisonniers au Niger, ne sont pas libérés.

Les échos
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